COLLABORATIONS INTERNATIONALES


Wuzhen - Chine
15 au 24 octobre 2015

« LE LABYRINTHE DU CHOIX DE LA VIE »
Création franco-chinoise – ILIMITROF (Lyon/France)- ER GAO PROD (Canton/Chine)
et LÉDA ATOMICA MUSIQUE (Marseille/France)
FESTIVAL 2015 DE WUZHEN – CHINE

Festival de l'underground privé, le festival de Wuzhen est un festival indépendant organisé et financé par la fondation Wuzhen Théâtre Festival. Il reçoit toutes formes de théâtre, l'intérieur avec billetterie, 3 théâtres - jauge : 2000, 600 et 120 places - 30 spectacles dans le INDOORS et 160 spectacles gratuits en extérieur dans le OUTDOORS. La volonté de la Wuzhen est de toucher le plus grand nombre en développant le spectacle sur l'espace public.
Lieu extraordinaire de culture, le 3e Festival de Théâtre de Wuzhen (Président d'honneur 2015 Peter Brook) s'est déroulé du 15 au 24 octobre 2015 autour du théme de la transmission. 15 pays représentés, dix huit troupes théâtrales internationales. Neuf jours de festival intenses et ahurissants pour les artistes et les participants, dans un « hommage au théâtre oriental et occidental ».

• Présence de LÉDA ATOMICA MUSIQUE :

9 représentation du labyrinthe du choix de la vie et 5 représentations du spectacle issu du catalogue « Les insolites sonores »: l'orchestre est sous la jupe… une cantatrice porte dans ses jupons un systéme de sonorisation qui diffuse la musique accompagnant son chant, elle déambule au milieu des promeneurs et leur adresse ses arias et mélodies lyriques, malicieux, chantés à pleine voix ou murmurés à l'oreille. Elle fait des spectateurs ses partenaires ou ses complices.

Le labyrinthe du choix de vie :

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Spectacle interactif multi sensoriel, œuvre plastique vivante :
La vie est éphémère, faite de choix, de rencontres, de chemins volontaires ou de hasards. On s'y perd ou s'y retrouve parfois.
Ce spectacle est un grand labyrinthe de carton d'emballages baigné de musique. Chaque spectateur croit choisir son « chemin », « sa voie intérieure » et imagine un morceau de vie rêvée. Il rencontre au détour de son parcours des personnages (musiciens, comédien, chanteur, danseurs et des installations plastiques) de la vie réelle, imaginaires, ou spirituels. A lui d'explorer. Chaque étape du parcours est une question en suspens.

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Jauge 190 personnes sur deux heures. Au total 1 700 personnes plus tous ceux qui n'ont pas pu entrer mais ont assisté de l'extérieur au concert de Phil Spectrum et aux propositions vocales et chorégraphiques de Marie Démon et de Eagle.
Pour les spectateurs un rendez-vous toute les 4 minutes. Mystère, rêve, rire, spiritualité. Les artistes chinois parlent et dansent, les artistes français chantent, jouent d'instruments de musique, de marionnettes et de magie. Ici plus de scène, plus de salle, plus de spectateurs : des visiteurs pour lesquels le temps du dehors disparait. Le visuel, les musiques, les gestes se fondent dans un même trajet ludique et énigmatique où l'inconscient tricote la maille des incertitudes.

Ce spectacle est pensé pour un public chinois, il est subtil, difficile à comprendre pour celui qui ne maîtrise pas la langue, le texte est partout, dit par les acteurs, dans la bande son, écrit ou projeté sur les murs. Il mène la réflexion du spectateur et joue avec ses émotions. Un public non sinophone peut cependant apprécier l'esthétisme des formes, l'ambiance musicale et le jeu des acteurs.
L'accueil rencontré sur le festival a été excellent et la queue à la réservation quotidienne des tickets d'entrée en était la preuve, le bouche à oreille a opéré dès le premier soir. Nous jouions tous les jours 17 fois la boucle alors qu'elle était prévue 15 fois, et avons du ajouter des sessions les derniers soirs sans cependant pouvoir accueillir tout le public.

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Les artistes chinois et français participant aux projet ont pour point commun d'avoir travaillé avec Bertrand Dessane, acteur-performer, marionnettiste et metteur en scène, qui vit à la fois en France et en Chine et est le pivot de la rencontre. Il sait et connait, à travers les pays et leurs coutumes, les pouvoirs d'expression, les centres d'intérêt de chacun et peut imaginer comment les mettre en rapport selon leurs différentes personnalités afin d'exploiter au mieux talents et savoir-faire pour cette réalisation.

Une bande son dont la création musicale avait été confiée à Phil Spectrum, avec une diffusion en 4 points dans le labyrinthe, baignait les spectateurs dans une atmosphère à la fois douce et étrange, des voix enregistrées en chinois et en français complétaient ce paysage sonore.

Une vidéo est en ligne : https://youtu.be/VdAyRA9aQoY


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L'entiére description du projet et de cette collaboration
est disponible (sous forme graphique) à la page « Yogjakarta »


Quelques mots sur la collaboration artistique entre LÉDA ATOMICA MUSIQUE, le Théâtre Marie-Jeanne (Marseille) et GAYAM 16 (Yogjakarta/Indonésie) et la création d'un spectacle franco-indonésien : « Ne pas réveiller avant la fin du rêve ».

La résidence d'une semaine réalisée en fin juillet 2011 à Yogjakarta et les trois représentations qui ont suivi, nous ont permis d'éclaircir nos objectifs et de finaliser une premiére étape de travail qui n'est pas, bien sûr, le spectacle définitif.

Le résultat des six jours de travail a dépassé nos espérances et a été trés favorablement accueilli par les professionnels, la presse et les quelques 800 spectateurs de toutes origines : Indonésiens, Français et étrangers de passage.

Cette premiére ébauche laisse présager d'une suite intéressante. Nous recevrons nos amis Indonésiens à Marseille de fin septembre à fin octobre et recherchons encore des appuis pour la diffusion du spectacle, la mise en œuvre d'ateliers et d'une résidence de travail fin septembre.

Nous pouvons développer à l'occasion de la représentation,en amont ou en aval, des ateliers autour du gamelan, instrument collectif d'approche immédiate, du théâtre masqué et des danses javanaises.

Lien You Tube :

http://youtu.be/yMwjP1owTQ0

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Femmes en résistance
Marseille
(mars 2011)

Une opérette à Ravensbrück de Germaine Tillion.
Tragi-comédie en forme de revue.

Film à visionner en ligne :
http://www.nuitsblanchesencompagnie.fr/spectacles-musicaux/4-musique/16-verfugbar#film

Le Verfügbar aux Enfers est une œuvre écrite clandestinement au camp de concentration de Ravensbrück par Germaine Tillion, au cours de l’hiver 1944-1945.

Trois compagnies, « Nuits Blanches en Compagnie », « Trafic d’Arts II » et è Léda Atomica Musique », se sont regroupées dans une Société en Participation dénommée « Femmes et Résistances », pour porter ce texte à la scène.

Le film présente les intentions de la metteuse en scène Danielle Stéfan et le travail réalisé au moment de la création du spectacle au Théâtre Gyptis à Marseille en février 2011.

Durée : 12 min.
Réalisation : Frédéric Vidal
Production : « Aime le mot dit », mars 2011

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Istanbul
(octobre 2010)

Australie
Nelle-Zélande
et Turquie
chez LAM
(nov./déc. 2010)

Dormants

Encore une fois il s’agit du fruit d’une rencontre : en 2007, Léda Atomica Musique reçoit, de façon impromptue, dans la petite salle du 63 rue Saint Pierre, un trio de musiciennes-performeuses venu d’Australie et de Nouvelle Zélande : Shima.

Parmi elles, Naomi Jean O Sullivan. Percussionniste et spécialiste de body percussions, elle a décidé de s’installer à Marseille. Très vite, elle travaillera avec Leda Atomica sur divers projets pédagogiques et artistiques. Natalia Mann, elle, est harpiste de formation classique et Marseille pour elle n’est qu’une escale sur le chemin d’Istanbul où elle va s’installer pour rejoindre Izzet Kizil, percussionniste turc. Elle vit et travaille là-bas depuis…

Nous avons alors décidé de tenter une aventure commune sur le mode des échanges que nous mettons en place depuis 2004 avec divers artistes de divers pays européens et méditerranéens auxquels nous restons fidèles. Cette proposition a été reçue avec enthousiasme et Izzet et Natalia ont proposé un troisième protagoniste turc alliant la connaissance des musiques traditionnelles ou classiques aux techniques d’improvisation : Murat Ferhat Yegül, joueur de ney et tromboniste.

Du côté français, Agnès Royon le Mée, spécialiste des bois, héritière d’une tradition familiale de musique médiévale et compositrice du duo féminin rock Belladonna 9ch, a rejoint cette création réalisée à partir d’improvisation, de croisement des styles et de mélanges instrumentaux (instruments inventés, instruments traditionnels, lutheries expérimentales) voix et percussions corporelles.

La représentation s’est déroulée devant une centaine de personnes de toutes nationalités et a fait l’objet d’un enregistrement réalisé et diffusé par Açık radyo « media ouvert, indépendant et démocratique d'Istanbul », qui a travaillé avec la radio marseillaise « Grenouille » dans le cadre de Istanbul 2010, et ont suivi trois concerts à Marseille en novembre, lors du festival
« Les inovendables ».

Clips sur you tube :

http://www.youtube.com/watch?v=OcZjVnQK0EU
http://www.youtube.com/watch?v=na8FPbCUhhg
http://www.youtube.com/watch?v=WCuPR2xu-zE

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Musique de
chambre
Musique de
rue

7 AU 12 septembre 2009 : résidence portes ouvertes au CAIRE, AU CCF EL MOUNIRA. CONCERTS LE 12 au CAIRE et  LE 13 AU CCF D’ALEXANDRIE, dans le cadre des NUITS DU RAMADAN.

Du 23 au 26 novembre 2009,  résidence MARSEILLE.
26/27/28 CONCERTS  dans le cadre du festival « LES INOVENDABLES » et enregistrement du travail réalisé.

NB : une vidéo est disponible sur YouTube, ici-même.

Alex Grillo
En 2002, le vibraphoniste Alex Grillo, collaborateur du collectif Léda Atomica Musique depuis 1993, en quête de ses racines orientales, lance les jalons d’une collaboration en Égypte avec El Tanbura et le Centre de Ressources de Musiques Traditionnelles el Mastaba. C’est dans le prolongement de ce travail que s’est inscrit ce projet de résidence et de création musicale mettant en relation les deux collectifs de musiciens.

ZakariaIbrahim
Fondé par Zakaria Ibrahim, El Tanbura puise son inspiration dans la philosophie sufi et les musiques folkloriques locales, et Léda Atomica Musique, fondé par Phil Spectrum, cherche son identité dans les chemins de traverse du jazz, du rock et des musiques actuelles.

Les musiciens, pour guider leur inspiration et construire le répertoire, se sont basés sur une trame électro-accoustique réalisée à partir de sons recueillis dans deux ports méditerranéens, Marseille, Alexandrie et dans la mégapole du Caire.
Les chanteurs médiateurs des deux rives, se sont mêlés au vibraphone si européen, à la simsimiyya, au nei et à la tanbura typiques de l’Egypte et les instruments de SOS, au passé si récent qu’ils ne sont réellement inscrits dans aucune musique, ont ponctué la rencontre.

Musique électro-acoustique et voyage à travers des esthétiques et, toujours, apport de nouvelles lutheries aux lutheries traditionnelles utilisées.

Le son des villes  -  musiques de rue

Si la ville m'était conté, ce serait d'abord par sa musique. Certains diraient son bourdonnement affreux, sa cacophonie de bruits. La ville bruisse d'autant de sons que fourmille de vies humaines. On pourrait croire d'abord à un tintamarre absurde. Mais pour qui veut bien se laisser séduire, la vie de l'immense cité se raconte chaque jour en une symphonie gigantesque. (Albert Londres)

Le son des villes – Musique  des hommes
Technique d'écriture et d'improvisation

Dans un premier temps une trame éléctro-acoustique propose à la musique instrumentale un univers sonore parallèle imbriqué dans sa composition.

L’improvisation

Commune aux musiques des deux rives, pour traverser, il faut apprendre à naviguer.
Tout bon navigateur dispose d'un jeu de règles qu'il aimerait oublier… L'improvisation nous apprend à jouer avec ces règles, à changer de cap… Mais souvent elles nous rattrapent. Pourtant, comme la navigation, l'improvisation reste le seul moyen de quitter l'étroitesse des rivages et de leurs lois, de se détacher de la terre pour se confier au vent, aux flots.

Il faut volare…

La rencontre, la confrontation de deux conceptions de la musique

À la différence de la musique occidentale dans laquelle se sont développés l'art de la polyphonie et de l'harmonie, la musique arabe est homophonique (une seule note jouée à la fois) et construite sur un système de modes mélodiques, appelés maqâms. Elle utilise la gamme naturelle. En conséquence, certains intervalles dans ces modes sont inférieurs au demi-ton occidental, le plus utilisé est le 1/4 de ton.

Un art vocal  sophistiqué en découle dans l'ornementation des lignes mélodiques.
L'extrême richesse de la structure rythmique, change d'un instant à l'autre, passant du ternaire au binaire, puis à des syncopes ou des rythmes  « boiteux ».

Les musiciens égyptiens issus de la scène traditionnelle sont des virtuoses dans leur pratique instrumentale, mais ne sont pas rompus aux pratiques de la musique occidentale. Dans les propositions venues de France les musiciens mélodistes ont trouvé une place de soliste, jouant des intervalles et apportant aux conventions une couleur inattendue.

Il a été plus simple pour les musiciens occidentaux de rentrer dans les propositions des orientaux par le biais de l’harmonisation à l’intérieur même des modes.

Les choix artistiques qui caractérisent sa démarche à long terme

Proposer une musique vivante, créative, ouverte vers un grand public, sans démagogie, un territoire d’échange sans cesse renouvelé, un souci de mixité. Tirer de chaque situation son expression artistique la plus aboutie et la plus généreuse avec le maximum d’éthique, dans un souci de découvrir et de faire découvrir.

Les partenaires

El Tanbura

F
ondé par Zakaria Ibrahim, ce collectif de grands maîtres, à la fois chanteurs, musiciens et danseurs, puise son inspiration unique dans la philosophie sufi et les musiques folkloriques locales. Vêtus de tenues éclectiques, dans un mélange de jellabas, de jeans et de casquettes de baseball, cet ensemble présente des pièces originales qui vous font tourner la tête ! Al Tanboura s’est édifié autour de la simsimiyya, une lyre aux propriétés extraordinaires datant de la lointaine époque des pharaons. Leur identité unique est née de la volonté de promouvoir les musiciens locaux dont les conditions de travail ont été rendues difficiles par l’arrivée des musiques actuelles. Mélodies séduisantes de la simsimiyya et chants d’inspiration spirituelle se conjuguent à merveille avec les percussions et les danses envoûtantes.

El Mastaba Center For Egyptian Popular Music
Tél : 3926768 – 0123226345
Info@elmastaba.org    

CCF El Mounira au Caire et CCF d’Alexandrie

LES ARTISTES ASSOCIES AU PROJET

  • ALEX GRILLO - Paris 
  • Phil SPECTRUM – Marseille
  • ALAIN BORDES – Marseille
  • MARIE DEMON - Marseille
  • ZACHARIA IBRAHIM - Port Saïd
  • YEHIA EL SHORBAGY - Le Caire
  • MOSHEN EL ASHREY - Port Saïd
  • SAIED AZAM - Port Saïd
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FRÈRES
DES MERS
Origine du projet : Odyssée 2003, un nouvel élan pour la paix sur un navire de guerre roumain, le Constanta.

C'est le projet un peu fou de Richard Martin, une « graine d'ananar » qui est depuis trente ans à la tête du théâtre Toursky.
Ses passions (théâtre, utopie, création, partage, liberté et jouissance) se sont par deux fois concentrées en Méditerranée, lors des Odyssées 2001 et 2003.

Le compositeur Phil Spectrum, à la tête de S.O.S et d'un ensemble international, embarque sur le Constanta pour accompagner le spectacle « La mémoire et la mer » et suivre l'Institut du Théâtre Méditerranéen, sous la houlette de Richard Martin, José Monléon et Virgil Ogashanu, dans son périple autour de la Méditerranée.

En outre, les musiciens se réunirent àFrères des mers (photo) Thessalonique, Valencia et Tripoli, autour du diaporama réalisé au fil du voyage par le Catalan Xavier Mollà.

À la fin du périple, l'envie naquit de se retrouver afin de développer cette collaboration.
Comme il existe un paysage méditerranéen, il existe une culture méditerranéenne contemporaine : par sa musique, son architecture, ses mots… évolutive mais toujours teintée de ses accents et de ses traditions.

Dans ses recherches photographiques, Xavier Mollà cherche à la fois le trouble et l'émotion ressentis quand un fragment de temps ou d'image semble déjà vécu, comme un regard antérieur sur une situation déjà effleurée, cette sensation étrange de familier posée sur un objet, un visage. Qui n'a pas ressenti dans les ports méditerranéens cette étrange sensation d'être un instant « comme chez soi » ?

« Frères des mers » n'est pas un simple photo-concert. Il s'inscrit dans une identité culturelle commune : une occasion de connaître ses voisins et de se reconnaître en ceux qui vivent tout autour de cette même flaque.

Comme dans la préparation d'un plat, chacun amène son savoir-faire, son expérience, sa touche en plus, cette touche si particulière reconnaissable entre mille, cette touche qui crée de la convivialité.


LAM
à
TIRANA
Depuis 2004, collaboration avec l’Albanie, après « Frères de mers », créé lors de la tournée Odyssée et représenté en PACA et au Jazz-Festival de Tirana en 2005.

Production et organisation « Moving Culture ».

Fatos QerimiEn octobre, LÉDA ATOMICA MUSIQUE invite pour sa création « La demoiselle verte » le clarinettiste albanais Fatos Qerimi. Une préfiguration a eu lieu dans le cadre du Festival de Jazz de Tirana, les 31 mai et 1er juin 2007, avec la chanteuse poétesse Mimoza Ahmeti, le clarinettiste Fatos Qerimi, divers instruments de lutherie expérimentale (carbotrons,tôle à chanter et cristal trombone Baschet) et sons électroniques joués par Marie Démon, Alain Bordes, Phil Spectrum et Sam de Agostini.

"Moving Culture" is a youth independent, non-governmental, non-political, non-profit organization. This NPO has started its activity in november 1999; with the purpose to extend the creativity and alternative background in communication, all art disciplines, contemporaneous culture and media, to contribute in the creation and improvement of cultural and artistic policies in Albania.



« Portée disparue »

Une rencontre de trois compositeurs : FATOS QERIMI ( Albanie ) JOACHIM ROEDELIUS
( Allemagne) PHIL SPECTRUM ( France ). Confrontation de leurs univers sonores et de leurs écritures et de la mise en œuvre d’une écriture commune.

Avec, pour l'occasion, l'ensemble « SAUVAGES ORGANISMES SONORES », Alain Bordes et Marie Demon.

En mai 2007, lors du Tirana Jazz Festival, Phil Spectrum et son ensemble « Sauvages Organismes Sonores » travaillent en collaboration avec le clarinettiste albanais Fatos Qerimi. Phil rencontre à cette occasion Hans Joachim Roedelius, clavier synthétique et compositeur berlinois résident à Vienne, dont il a déjà apprécié le travail sur les albums de Brian Eno et les spectacles de Carolyn Carlson. Ainsi débute l’idée d’une collaboration à laquelle Fatos Qerimi est tout naturellement associé.

Hans Joachim Roedelius (Berlin) est l’un des personnage les plus importants dans l’histoire de la musique électronique européenne, en tant que membre fondateur du légendaire « Cluster and Kluster ». Il a collaboré avec Dieter Moebius, Konrad Schnitzler, Konrad Plank, Holger Czukay, Asmus Tietchens, Brian Eno, Michael Rother…

Fatos Qerimaj (Tirana) : clarinettiste compositeur issu d’une famille de tradition artistique et musicale, compositeur pour la danse, le jazz, le théâtre et le cinéma. Il est le fondateur du Festival de Jazz et du Festival de clarinette de Tirana, qui ont lieu annuellement.

Octobre 2008 : LAM 63 rue Saint Pierre - Marseille, au festival « Les musiques insolentes » à Lorgues, au Portail Coucou de Salon de Provence.

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SAMERRAH !!!
Rencontres franco-indonésiennes
Marseille - Indonésie : début de la collaboration en 1997.
Processus de création.

Il s’agissait pour chaque musicien de proposer une pièce d’une dizaine de minutes et d’établir ainsi une suite musicale d’une soixantaine de minutes en alliant instruments acoustiques et nouvelles technologies, composition et improvisation.

Ce projet s’est réalisé en deux temps :

Le premier s’est déroulé entre le 16 décembre 2001 et le 10 janvier 2002, par la résidence des musiciens français dans les îles et contrées des musiciens indonésiens. Ce séjour rencontre/découverte s’est concrétisé par trois présentations de travail à Bali, Yogyakarta et Médan/Sumatra, chacun précédé par une période de recherche de trois à quatre jours.

Le second temps a vu la venue et résidence des trois musiciens indonésiens en France, à Marseille, du 20 novembre au 20 décembre 2002. Après une semaine de répétitions, de développement et mise au point des morceaux acquis, le groupe « Samerrah » donna des concerts et masterclasses à Marseille, à Grenoble aux « 38e rugissants » et dans plusieurs villes de France.

Durant cette seconde étape, les musiciens définirent une esthétique musicale collective de qualité, basée sur une mutuelle appréciation et des relations humaines chaleureuses.

Photo Samerrah

• Sapto Raharjo : (Yogyakarta, Java centre) compositeur et percussionniste jouant du Kendhang (tambour horizontal à 2 peaux), du Gambang (Xylophone) et des gongs ;
• Ben M. Pasaribu : (Médan, Sumatra nord) compositeur et percussionniste jouant des tambours bataks (5 à 10 fûts accordés) et des sons électroniques de percussions ;
• I Gede Yudana : (Denpasar, Bali) compositeur et percussionniste jouant du kendhang balinais, du gender (métallophone) et du réong (gongs bulbés) ;
• Alex Grillo : (Paris, etc.) compositeur et vibraphoniste issu du jazz, des musiques improvisées et de la musique dite contemporaine ;
• Phil Spectrum : (Marseille) compositeur et chanteur, jouant du clavier échantillonneur, issu du rock et des musiques dites actuelles ;
• Christian Sébille : (Reims) compositeur, utilisant les nouvelles technologies informatiques (processeur MAX MSP et logiciels GRM tools pour le traitement du son en temps réel).

GAYAM 16 KOMUNITAS, créé par Sapto Raharjo, a son siège à Yogyakarta, pres du siège de Géronimo FM radio dont il fut un des fondateurs.
Nous travaillons régulièrement avec cette structure et avons collaboré à divers évènements :
production du CD « KATAK KATAK BERTANGO », du spectacle SAMERRAH, participation au concert du jubilé de Sapto à Yogjakarta en 2005, mise en place d’un dispositif permettant de s’associer en temps réel à la commémoration des 250 ans de Yogyakarta, réalisation de quinze minutes de concert diffusées à Yogjakarta sur écrans géants devant 20 000 spectateurs, organisation de deux stages conventionnés AFDAS en 2005 et 2007 à Yogyakarta.


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